Le décor
Moscou et Saint-Pétersbourg, les deux villes phares de la Grande Russie. Nous vous recommandons dans la première un tour de ville guidé en voiture pour prendre vos repères et voir les monuments un peu excentrés. Ensuite, plan en main, il vous sera plus facile de vous y retrouver et d’organiser les visites auxquelles vous tenez. Bien sûr, à Moscou, il est impératif de visiter le Kremlin, de faire un selfie sur la place Rouge et d’aller voir le fameux Goum avant de découvrir l’art russe à la galerie Tretiakov et au musée Pouchkine. À Saint-Pétersbourg, la perspective Nevski et les quais de la Neva vous mènent là où vous voulez ! Et bien sûr, passez quelques heures à l’Ermitage, en choisissant les œuvres que vous voulez voir absolument…
Le scénario
Dans les deux villes, nous vous aurons réservé un hébergement assez central pour que vous puissiez organiser vos visites en toute liberté. Des transferts sont prévus en voiture privée entre les aéroports et vos hôtels et le trajet de 800 km entre Moscou et Saint-Pétersbourg se fait en train de nuit. On y est bichonné : le lit est préparé (drap, couette, oreiller), un thé ou un café est servi juste après le départ, une bouteille d’eau est offerte, des journaux aussi, il y a même un petit poste TV dans le compartiment et des double rideaux "à la mode russe".
L'avis du spécialiste
Certaines stations de métro à Moscou sont des œuvres d’art, telles Komsomolskaïa, Kievskaïa et Mayakovskaïa. À Saint-Pétersbourg, c’est plutôt la prouesse technique qui est impressionnante : les galeries ont été creusées dans le socle rocheux, à 70 m de profondeur ! Les stations les plus belles, Pouchkinskaïa et Avtovo, sont sur la ligne rouge. Sophie, spécialiste Russie
NOS INCONTOURNABLES
À Moscou, les bulbes des églises du Kremlin, l’intérieur technicolor de Saint-Basile-le-Bienheureux et les galeries du Goum, la vieille rue Arbat rescapée des grands bâtiments staliniens, la croisière sur la Moskova en été, le patin à glace sur la place Rouge en hiver, les galeries d’art telles Winzavod ou Strelka.
À Saint-Pétersbourg, la perspective Nevski et ses bâtiments grandioses, la pause-café dans l’immeuble Singer, au-dessus de la librairie, la découverte de la ville le long de ses canaux ou, encore mieux, en bateau, une promenade dans le jardin d’Été, la visite des appartements de Dostoïevski et ceux de Pouchkine.
NOS COUPS DE CŒUR
L’art russe dans les musées
La superbe galerie Tretiakov à Moscou, est célèbre pour ses peintres russes des XIX-XXe et ses icônes du XIIe au XVIIe siècle, certaines signées de Roublov. À Saint-Pétersbourg, c’est au musée Russe qu’il faudra vous rendre. Y sont exposés dix siècles d'art russe sous toutes ses formes, des icônes aux peintres avant-gardistes, tels que Kandinsky, Chagall, Malevitch. Un pendant de l’Ermitage, qui est lui quasi exclusivement orienté vers l’art occidental…
L’Ermitage, si grand, si beau
Une pure merveille dont seulement 1/8e de ses pièces d’art sont exposées. Il vous faudra choisir parmi les collections de l’Antiquité, d’Orient, d’Europe occidentale et de Russie à moins d’y consacrer deux bonnes journées ! À notre avis, la location d’un audio-guide est indispensable.
Pelmeni et piroshki
Vous trouverez le meilleur de la cuisine russe dans l’épicerie Elisseev à Moscou. Fondée sous les tsars, cette maison a traversé sans dommage l’époque soviétique. On y trouve aujourd’hui cornichons malossol, bière Moskova, "caviar rose" et chocolat à l’emballage délicieusement kitch. A Saint-Pétersbourg, ce sera à l’épicerie du Bolchoï Gostiniy Dvor, l’un des plus anciens centres commercials du monde puisqu’il fut construit en 1761.
Et pour goûter à un bon bortsch, délicieuse soupe de betterave, ou quelques pelmeni (raviolis russes), aller vous attabler au restaurant Glavpivtorg ou au Sibirski Express Café, à Moscou, chez Maria Vanna à Saint-Pétersbourg.
À partir de 1400€ par personne
Prix calculé sur la base de 2 personnes
Ce budget varie en fonction de la saison et de la disponibilité.
Le budget comprend
- Les taxes aériennes : 160 €
- Les vols Paris / Moscou et Saint-Pétersbourg / Paris sur Air France ou Aéroflot
- Les transferts aéroport / hôtel / aéroport en voiture privée
- Les transferts hôtel / gare à Moscou et gare / hôtel à Saint-Pétersbourg
- Les frais de visa
- La nuit dans le train entre Moscou et Saint-Pétersbourg
- 2 nuits à l’hôtel Park Inn Sadu ou similaire à Moscou en chambre double avec petit déjeuner
- 3 nuits à l'hôtel Vasilievsky ou similaire à Saint-Pétersbourg en chambre double avec petit déjeuner
Le budget ne comprend pas
- Les assurances optionnelles
- Les visites et dépenses personnelles
À Moscou À Saint-Pétersbourg
Fiche pratique
La bonne saison
À Moscou et Saint-Pétersbourg, le climat est de type continental, avec un printemps et un automne courts ainsi que de fortes variations thermiques entre l'été, où les températures avoisinent souvent les 19 à 22°C (25°C à Moscou), et l'hiver froid et humide où le mercure descend facilement à -10°C. La neige recouvre le sol de mi-novembre à fin mars. À Saint-Pétersbourg, les nuits qui encadrent le solstice d’été ne sont jamais complètement obscures. Ce sont les Nuits Blanches, durant lesquelles sont organisés toutes sortes d’événements festifs.
Accès
Compter environ 3h45 pour un vol Paris / Moscou et 3h15 pour le vol de retour Saint-Pétersbourg / Paris. Le trajet en train entre les deux villes russes est d’environ 8 heures.
Décalage horaire
+ 3 heures en hiver, + 2 heures en étéLE SAVIEZ-VOUS ?
Les
matriochkas, ces poupées qui s’emboitent, ne sont pas du tout de tradition russe mais… japonaise ! Elles n’ont qu’une centaine d’années d’existence et voici leur histoire, assez peu banale.
Il était une fois un atelier russe de fabrication de poupées qui reçut un jour en cadeau une poupée gigogne japonaise portant les traits du sage Fukuruma. Impressionné, un des artisans s’en empara aussitôt pour sculpter sa propre poupée gigogne en bois. Il fit peindre par l’artiste Serguei Malutine la plus grande en jeune mère, vêtue selon la tradition et la plus petite en bébé. On baptisa alors l’objet
matriochka, diminutif affectueux du mot russe
matriona, la mère. Devant son succès commercial, de petits ateliers de Serguiev Possad se mirent à produire ces poupées gigognes qui aujourd’hui plaisent tant aux touristes et font si russes.
Atmosphère, atmosphère !
Un livre à lire avant de partir…Anna Karénine bien sûr, le chef d’œuvre de Tolstoï qui dépeint admirablement le petit monde de la bourgeoisie à Moscou et à Saint-Pétersbourg avant la révolution. Un roman dont l’intrigue principale démarre dans la gare de Moscou. C’est là qu’Anna y croise pour la première fois l’officier Vronski dont elle tombe éperdument amoureuse.