À goûter, siroter au Sénégal

À table ! 

Riz et poissons sont les bases de la cuisine sénégalaise. L’inventaire des poissons est considérable mais les plus fréquents sont le mérou, le thon et la sole. Le poisson à la saint-louisienne est un poisson farci. Coquillages et crustacés, crevettes, gambas, crabes, poulpes, huîtres de palétuvier complètent l’assiette du pêcheur. Le thiéboudienne est le plat national sénégalais et se compose de riz, de poisson (le plus souvent du mérou), de légumes, piments et oignons.

Le mil, le fomio de Casamance et le sorgho sont les céréales du couscous. Elles servent également à confectionner des boulettes, ou des bouillies que l’on mange accompagnées de lait caillé ou de yaourt sucré, de raisins secs et d’épices. Pour vous dépayser lors de votre voyage au Sénégal, testez l’igname en purée ou en frites ou le gombo en soupe. La patate douce entre dans la composition du thiou, un ragoût de légumes et de viande (ou de poisson).

Le poulet est bien plus fréquent que le bœuf ou le mouton. Il est servi à toutes les sauces : en maffé avec des arachides ou yassa avec du jus de citron. Si vous avez le choix, optez pour un poulet-bicyclette : libre d’aller et venir, il a une chair plus savoureuse que les poulets d’élevage.

Santé ! 

Les infusions ne manquent pas et font office de jus désaltérants : jus de bissap (infusion d’hibiscus ou d’oseille de Guinée), jus de bouye (fruit du baobab appelé aussi pulpe de pain de singe), jus de gingembre corsé, jus de ditakh (se consomme de préférence en décembre-janvier)… Bien que musulman, le pays produit des bières agréables (Flag ou Gazelle). Le vin de palme est une spécialité de la Casamance. Le maheu est une boisson traditionnelle à base de maïs qui a l’apparence d’un yaourt liquide.

L’ataya, la cérémonie du thé sénégalaise

Le thé à la menthe est servi partout. Il s’accompagne d’un rituel convivial et très codé. Quand on accepte un thé, il faut savoir qu’on accepte 3 tasses : la leweul « amer comme la mort », la deuxième « douce comme la vie » et la troisième « sucrée comme l’amour ». Il est bien vu de boire en faisant un bruit d’aspiration bien sonore, ce qui permet en outre de ne pas se brûler. On évite de boire la tasse jusqu’au bout car il reste souvent des résidus d’infusion.