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5 parcs nationaux de l'Utah

Bryce Canyon

À 2 500 mètres d’altitude, le parc national de Bryce Canyon est l’un des grands chefs-d’œuvre de l’Ouest américain. Davantage qu’un canyon, c’est une suite de cirques naturels comme creusés par une cuillère géante dans le rebord du Paunsaugunt Plateau. Sa palette chatoyante évolue du rose au violet suivant la lumière du jour.

Une route panoramique en cul-de-sac de 25 kilomètres permet de multiplier les points de vue tous plus spectaculaires les uns que les autres. Culminant à 2 800 mètres, elle est presque toujours fermée l’hiver alors que le parc est ouvert toute l’année. Protection de l’environnement oblige, devant la très importante fréquentation estivale, trois services de navette en bus, vivement conseillés par les autorités du parc pour limiter le trafic, desservent la route du parc du 15 avril au 30 septembre.

D’innombrables sentiers permettent d’explorer le site à pied. La Navajo Loop Trail traversant Silent City et Wall Street, impressionne car elle donne la véritable échelle du site. On se sent minuscule au pied de ses remparts et tourelles. Quand la météo n’est pas favorable, on peut s’occuper au Paunsaugunt Wildlife Museum. Ouvert en saison, il est réputé pour être l’un des meilleurs musées consacré à la faune aux États-Unis. On peut aussi louer des VTT ou des quads. Si vous aimez prendre de la hauteur, des survols en hélicoptère ou même en biplan permettent de s’offrir Bryce vu du ciel.

À l’ouest, la Highway 12 descend les pentes du Paunsaugunt Plateau via le bien nommé Red Canyon où l’on peut faire de très belles balades à cheval. Orné de colonnades quasiment vermillon au milieu d’une forêt de pins ponderosas, il annonce Bryce Canyon bordant l’autre côté du plateau. L’Arches Trail est un court sentier qui partant du pied du Losee Canyon vous fera admirer quinze arches différentes. Côté oriental, la descente vers les motels et camping de Tropic, offre d’autres beaux travellings sur les échauguettes gardant le plateau de Bryce dont on peut se rapprocher grâce à d’autres sentiers de randonnée.

Zion

Niché dans le sud-ouest de l’Utah, sur la route entre Las Vegas et Bryce Canyon, Zion est le plus ancien parc de l’Utah et l’un des grands incontournables du Sud-Ouest américain. C’est encore un parc qui se traverse de part en part très rapidement, mais c’est le long de sa Scenic Drive en cul-de-sac que se trouvent sans doute les sites les plus marquants.

Comparé à Bryce, son voisin, il dégage une impression de brutalité primitive, très loin des sculptures graciles et tout en finesse de Bryce. Autre grande différence, Bryce se découvre d’abord de haut alors qu’à Zion, la route longe le bas du canyon. On peut vite se sentir écrasé par la nature, d’autant que l’on a rarement le temps de grimper vers les sommets.

Impressionnés par ce qu’ils nommèrent « la cité céleste de Dieu », les Mormons puisèrent leur inspiration dans la Bible pour déterminer la toponymie de la région. Si on arrive de l’est, après Mount Carmel Junction on a l’impression que la route vient percuter l’énorme pyramide blanche et striée de carreaux qui lui valent son nom de Checkerboard Mesa. On passe ensuite la formidable Great Arch. Après un escalier et quelques centaines de mètres, la vue imprenable sur la vallée verdoyante de la Virgin River en contrebas récompensera vos efforts. La route descend ensuite grâce à plusieurs épingles à cheveux, offrant de belles perspectives sur le canyon creusé par la Virgin River qui nous semble pourtant bien inoffensive face aux colossales parois rouges et blanches. 

D’avril à octobre, un service gratuit de navette en bus dessert huit arrêts le long de Canyon Scenic Drive sinuant au fond de la gorge de la Virgin sur 25 kilomètres jusqu’à venir buter sur un étroit goulet. À l’inverse de Bryce où la navette est seulement conseillée, ici, la route est carrément interdite aux voitures particulières. Le mieux est de se garer à Springdale car le parking du Visitor Center est souvent saturé. 

Pour mieux apprécier Zion, quantités de jolies balades à pied plus ou moins faciles voire très difficiles vous attendent comme Emerald Pools, Weeping Rock – le « rocher en larmes » – ou Riverside Walk. Mais s’il n’y en avait qu’une à choisir, c’est celle des fameux Narrows où le lit de la rivière se resserre au point de pouvoir quasiment toucher les falaises des deux rives en écartant les bras ! En été, c’est une formidable balade s’apparentant au canyoning.

Lake Powell

Gigantesque autant qu’incongrue piscine en plein désert, désert minéral autant qu’aquatique au cœur du plateau du Colorado, le lac Powell protégé par sa désignation de National Recreation Area dépendant des parcs nationaux, est l’occasion d’une halte balnéaire très originale.

Avec ses falaises rouge ou crème formant une belle tranche napolitaine délimitée par le bleu du ciel et le bleu de ses eaux, le lac Powell respire en effet une étrangeté dont Franklin Shaffner s’est bien servi pour le début de La Planète des Singes, le premier de la série avec Charlton Heston. Mais rassurez-vous, les baignades y sont plus tranquilles...

Son immensité s’étirant sur 300 kilomètres est due au barrage construit en 1964 sur Colorado en amont du Grand Canyon. Ses accès routiers étant quasiment inexistants, n’étant longé par aucune route et ses abords autour de Page n’étant pas vraiment remarquables, rien ne remplace le bateau pour apprécier totalement le dédale de ses multiples canyons, à condition d’avoir réservé longtemps à l’avance. Si vous n’avez qu’une journée, prenez un motorboat. Si vous préférez vous laisser conduire, offrez-vous l’excursion en vedette touristique au départ du Lake Powell Resort, jusqu’au colossal Rainbow Bridge.

De Page, ne manquez pas l’excursion à Antelope Canyon, l’un des parcs gérés par la nation Navajo et assurément, l’une des plus belles cartes postales de la région.

La parc national Arches

Juste au nord de Moab, la route s’élève pour voir apparaître la plus forte concentration d’arches naturelles au monde (peut-être 2000…) mais aussi remparts, pics, donjons et forteresses crénelées, dunes teintées du rouge Colorado, parsemé de blanc et d’ocre. Bienvenue au Arches National Park. Une petite soixantaine seulement de ces arches bénéficie d’un accès par la route carrossable du parc qui se termine en cul-de-sac. Dans les six secteurs du parc, des sentiers de tous niveaux et de toutes longueurs permettent de s’en approcher au départ des parkings aménagés le long de la seule route sur parc.

La plus connue est sans nul doute Delicate Arch devenue le symbole de l’Utah. Visible de très loin en contrebas, elle se mérite par une marche d’approche relativement facile au départ des vestiges du Wolfe Ranch. C’est une montée assez douce et régulière d’environ 2 500 mètres, le sentier passant parfois sur des pans de roche lisse et glissante. Il faut bien entendu ne pas oublier d’emporter à boire… Une fois au sommet, la vue de l’arche orangée se détachant au sommet d’une cuvette, les Monts La Sal en arrière-plan souvent enneigés tardivement, est une belle récompense.

Au-delà, on arrive pénètre dans Devil’s Garden, terminus de la seule route carrossable du parc. On y trouve la plus grande concentration d’arches dont Landscape Arch, au bout d’un sentier de un mile. Avec ses 100 mètres de flèche, c’est l’une des plus grandes du monde. On ne peut plus se promener dessous ; l’érosion lui faisant des misères à jet continu, des blocs de roches plus ou moins volumineux ont tendance à dégringoler sans crier gare…

Non loin de l’entrée du parc, il faut faire un détour pour les Windows à hauteur de Balanced Rock au fragile piédestal. C’est le secteur du parc le plus fréquenté notamment par les groupes en autocars… Tout le monde veut absolument admirer la paire de lunettes géante de North Window et South Window, ainsi que Turret Arch et Double Arch formant un quatuor particulièrement spectaculaire. Avec toujours au lointain les sommets des La Sal qui dominent le paysage, de quoi régaler le photographe qui sommeille en vous…

Le parc national Canyonlands

Le plus grand, le plus sauvage et le plus extraordinaire des parcs de l’Utah est bien difficile à appréhender surtout si l’on se contente d’une incursion d’une simple journée forcément superficielle. Sa taille, sa topographie tourmentée et l’absence de route classique nécessitent qu’on y passe du temps, tout l’inverse de Arches. Canyonlands est un énorme labyrinthe de canyons, mesas, plateaux, fissures, failles et gorges sculptés d’arches, de grottes et de pitons. Il est sillonné de pistes et de sentiers semblant mener a priori nulle part, mais un nulle part qui ressemble à la Lune ou à la planète Mars… C’est bien pourquoi, on ne peut le visiter qu’en excursion accompagnée avec chauffeur ou en expédition avec bivouac, certainement la meilleure formule.

Le parc est au cœur d’une gigantesque région désertique couvrant tout le sud de l’Utah. Il est centré sur le Y dessiné par la confluence de la Green River et du Colorado. Il est composé de quatre secteurs bien distincts dont le fleuve et la rivière sont les frontières. Island in the Sky, au cœur du Y, domine l’ensemble. C’est le secteur le plus facilement accessible depuis Moab. Après le Visitor Center, la route en cul-de-sac se divise, menant à divers points de vue, points de départ d’autant de pistes : Upheaval Dome et Green River Overlook à l’ouest et Grandview Point au sud, situés au bord du White Rim, le rebord ondulé de la mesa digne d’une planète oubliée. Auparavant, ou sur le chemin de retour, ne manquez pas le stop au Dead Horse State Park, décor de la scène finale de Thelma & Louise, pour une vue imprenable sur les méandres resserrés du Colorado.

Partout à perte de vue, s’étend un puzzle de pierre dessiné pour des géants, haché par les méandres des canyons aux falaises étagées et teintées de rouge, de blanc, d’ocre, de gris et de vert. Si vous n’êtes pas venu avec une excursion organisée, vous n’aurez d’autre choix que de repartir par le même chemin macadamisé utilisé à l’aller. Les tours en 4x4 de Moab, eux, escaladent ou dévalent Island in the Sky par les très impressionnants lacets en épingle de la White Rim Road ou de la Shafer Trail zigzaguant à flanc de falaises.

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