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Le guide

Le guide Cambodge

4 conseils pour se fondre dans le décor

1

Faire le bon geste

Au Cambodge, le salut traditionnel est le sompiah, une inclinaison du buste les mains jointes. Plus on s’incline, plus les mains sont hautes, plus le respect est marqué. On ne doit jamais toucher la tête – une partie sacrée du corps – de quelqu’un, pas même d’un enfant. La tape amicale dans le dos ne fait pas non plus partie des mœurs. Pas plus qu’en Europe, on ne montre les gens du doigt. Et on ne photographie personne sans autorisation. Ne manifestez jamais votre mécontentement avec force cris et agressivité. Votre interlocuteur perdrait la face, une situation intolérable au Cambodge. Si vous êtes invité durant votre voyage au Cambodge, il est de bon ton d’apporter un petit cadeau, qui doit être offert de la main droite. En entrant, faites le sompiah, en vous courbant légèrement. Si vous voyez une rangée de chaussures près de la porte, enlevez les vôtres et laissez-les à l’entrée. En revanche, si l’hôte est chaussé, ou si le sol le permet, vous pouvez les garder.

2

Visiter un temple

Pour entrer dans un temple, jambes et bras doivent être couverts et il est impératif de se déchausser. À Angkor, les parties rénovées d’Angkor Vat et du Baphuon (Angkor Thom) ne peuvent être visitées que genoux et haut des bras couverts. Deux moments sont envoûtants : la prière des moines vers 17 h et le Tak Bak, la procession des moines qui recueillent les offrandes dans les rues juste avant l’aube. Si vous ne faites pas d’offrande, restez à distance dans une attitude digne et discrète. Si vous voulez faire une offrande, achetez votre riz au marché tôt le matin, plutôt qu’aux revendeurs aux abords de la procession. En principe, on ne serre pas la main d’un moine et on s’assoit plus bas que lui. Les cadeaux s’offrent des deux mains. Passé midi, on ne donne plus de nourriture à un moine. Il est interdit de marcher sur l’ombre d’un moine, qui fait partie de sa personne et les femmes ne doivent pas se trouver en situation de toucher un moine.

3

Porter le krama

Le krama est une étoffe en coton léger d’environ 1,50 X 0,90 m. Porté par tous, à la campagne comme en ville, il permet de se différencier des voisins laotiens, thaïlandais, vietnamiens. L’étoffe, tissée de façon artisanale, forme un motif en damier, blanc et rouge, bleu ou violet, avec les fils de chaîne terminés par des nœuds. D’abord couvre-chef pour se protéger du soleil, du vent, du froid, des insectes, le krama possède une multitude d’autres fonctions : écharpe, hamac pour bébé, porte-bébé, ceinture, moustiquaire, baluchon pour porter la bouteille d’eau, nappe, serviette de toilette, mini-sarong, short, etc. Et on l’a vu utilisé pour bien d’autres choses : ballon dans le jeu du cha-ol chong, coussin amortisseur posé sous le balancier des vendeurs des rues, câble de remorquage pour moto en panne , rustine provisoire roulé en boule dans un pneu crevé, siège de bicyclette pour bébé, serpillière lorsqu’il est usé !

4

Respecter les esprits

Les Khmers ont gardé des croyances animistes liées à l’esprit sacré de tout ce qui les entoure. Le champ, par exemple, est considéré comme un être vivant à part entière, un don fait aux Khmers par les esprits. Il a sa vie propre, il dort en jachère et s’éveille quand on le cultive. Des offrandes sont déposées à sa tête (située sur l’un de ses côtés). Le vocabulaire est explicite : labourer en langue khmère, c’est « ouvrir les flancs » du champ. Dans le même ordre d’idées, il ne faut pas se moquer des fantômes (khmaoch), les âmes de gens décédés trop tôt ou brutalement, qui ne sont pas entrées dans le monde des esprits. Ces fantômes sont craints par les Khmers, qui leur attribuent de nombreux méfaits. En témoigne le mot khmer pour paludisme, Kroun Chanh, la « fièvre du vaincu », sous-entendu vaincu par le néak ta, le génie du territoire. Au début de la saison sèche, il n’est pas rare d’apercevoir des épouvantails (timong) devant les maisons pour effrayer ces esprits.

Pour aller plus loin

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