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Pages égyptiennes

Contribution majeure à la littérature arabe contemporaine, la littérature égyptienne a été couronnée quand son maître, Naguib Mahfouz, a reçu le prix Nobel de littérature en 1988. C’était la première fois pour un auteur de langue arabe et, à ce jour, l’exploit n’a pas été renouvelé. 

Dans le sillage de Mahfouz, les grands auteurs égyptiens comme Sonallah Ibrahim et Alaa al-Aswani ont en commun de faire bloc avec la rue, d’écrire le peuple, même si le peuple, lui, ne lit pas. Et l’on rit avec eux de la lourdeur des rites sociaux, des abysses qui séparent le riche du pauvre, le paysan du citadin, l’homme puissant du va-nu-pieds, on rit avec et jamais contre, dans ces romans où l’on se bat et l’on renonce avec une dignité égale. 

La Trilogie du Caire de Naguib Mafhouz, à lire idéalement avant de partir, pour se mettre en jambes. Vaste fresque à travers le XXe siècle et la capitale égyptienne, vus depuis la vie d’une famille.

L’Immeuble Yacoubian de Alaa al-Aswani, raconte la vie des locataires d’un immeuble dans le centre-ville du Caire et décrit de façon visionnaire comment se fabrique l’extrémisme. 

Les Années de Zeth de Sonallah Ibrahim, chroniques à la fois hilarantes et dramatique d’une femme mariée aux prises avec le conservatisme social, le consumérisme et la corruption, caractéristiques de la fin du XXe siècle en Égypte.

La littérature égyptienne a ceci de particulier que nombreux sont ses auteurs nationaux qui n’écrivent pas en arabe. Il y a le francophone Albert Cossery, et ses merveilleux romans, comme autant de clichés de la vie de la rue (Mendiants et Orgueilleux).

La non moins francophone et poétesse Andrée Chedid, dont les courts romans ressemblent à des poésies en prose (La Maison sans racines). Le grec d’Alexandrie Constantin Cavafy, auteur de nombreux recueils de poèmes (En attendant les barbares et autres poèmes). L’anglophone Waguih Ghali, auteur d’un seul roman, mais quel roman (Les cigarettes égyptiennes), promenade hallucinée dans les cercles aristocrates du Caire des années 1960, juste après la guerre de Suez.

L’Égypte a également inspiré certains de ses illustres visiteurs, parmi lesquels on compte Agatha Christie, avec Mort sur le Nil. L’auteur de bandes dessinées français Golo a adapté Albert Cossery et écrit des récits en plusieurs tomes sur ses séjours égyptiens, dans ses Mille et une nuits au Caire. Alexandrie semble avoir été une terre particulièrement fertile en matière de mots, puisqu’elle a inspiré à Lawrence Durell son chef d’œuvre, Le Quatuor d’Alexandrie, qui se déroule dans la ville pendant la Seconde Guerre mondiale, et à E.M. Forster, Alexandrie, mi-récit autobiographique mi-livre d’histoire.

L’Égype sur grand écran

Comme sa littérature, le cinéma d’Égypte s’attaque de front, mais avec poésie, aux aléas des parcours individuels dans une société dominée par les inégalités et le conservatisme social. Là aussi, on peut parler de rayonnement régional : c’est parce que le cinéma égyptien a été si influent au siècle passé que dans tous les pays arabes, le dialecte égyptien est encore aujourd’hui si bien compris. Plus récemment, la révolution du 25 janvier 2011 a inspiré de nombreux jeunes cinéastes, qui l’ont retranscrite sous la forme de fictions ou de documentaires.

Jour heureux de Mohamed Karim

Gare centrale de Youssef Chahine 

Le Péché de Henry Barakat

L’Innocent de Atef el-Ayeb

18 jours de Yousri Nasrallah

Les Femmes du bus 678 de Mohab Diab

Le Caire confidentiel de Tarik Saleh

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