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Les temples d'Angkor

La capitale de l’empire Khmer compte parmi les merveilles du monde. Rien d’excessif dans cette affirmation, les ruines d’Angkor se révèlent fascinantes à bien des égards. Le site d’Angkor, dont les premières fondations remontent au VIIe siècle, n’a cessé de s’agrandir et d’embellir jusqu’au XVIe accueillant les capitales successives des rois khmers.

Noyée sous un linceul végétal, la « cité perdue » fait l’objet depuis 1860 de patientes restaurations et reconstitutions appelées anastyloses. L’ensemble, riche de 290 monuments, est particulièrement vaste (300 km2). Il se partage en deux espaces distincts : Angkor Thom qui inclut le Bayon et Angkor Wat.

Si ce dernier attire tous les regards, de multiples autres merveilles plus discrètes valent une observation détaillée. La visite du site lui-même et des sites environnants, idéalement demande plusieurs jours lors d'un voyage au Cambodge.

Angkor Thom

Angkor Thom est l’œuvre de Jayavarman VII (1181-1218), qui réalisa les derniers travaux d’Angkor. La cité abrita jusqu’à un million d’habitants. De plan rectangulaire, elle comprenait des habitations de bois, un temple en son centre (Bayon) et de vastes bassins (baray) alimentant la ville en eau. Son enceinte est ornée de statues monumentales d’une grâce infinie.

La porte sud, une arche de 23 m de haut, supporte la sculpture énigmatique d’un personnage à quatre visages coiffés de tiares. Au centre d’Angkor Thom, le Bayon symbolise le mont Meru, centre du monde pour les bouddhistes du theravada.

Son style est époustouflant : 3 niveaux couverts, des portes cruciformes, des galeries décorées de bas-reliefs retraçant des scènes de bataille et de la vie quotidienne. 54 tours représentant les provinces du royaume se dressent sur les galeries, affichant sur chaque face un visage au sourire doux.

Le Baphuon,  palais pyramidal du XIe s. est une leçon magistrale d’architecture khmère. Ses décors témoignent du syncrétisme entre l’hindouisme originel et l’imagerie bouddhiste qui eut lieu à cette époque. Le Baphuon se prolonge par la terrasse des Éléphants et la terrasse du Roi lépreux aux magnifiques groupes sculptés.

Chaque élément architectural d’Angkor Thom se réfère au symbolisme cosmique : le Bayon est l’axe de l’univers, le fossé et le mur d’enceinte représentent l’océan et les rochers, le pont à balustrades est une métaphore de l’arc-en-ciel. Les quatre ponts et portes de l’enceinte correspondent aux quatre points cardinaux. Sur les ponts, les nâgas, serpents multicéphales sont des personnages du mythe du barattage de l’océan d’où l’on extrait la liqueur d’immortalité.

Angkor Wat 

Ce pur chef-d’œuvre de l’architecture khmère (XIIe s.) conserve d’impressionnants vestiges. Il est décrit dès le XVIe s. par les explorateurs portugais et espagnols comme « une chose très exceptionnelle qui peut être tenue pour l’une des Merveilles du monde ». Angkor Wat à l’origine dédié à Vishnu s’étage sur 3 niveaux dont le dernier porte 5 tours coniques, en forme de fleurs de lotus.

Les tours sont reliées entre elles par des galeries couvertes de bas-reliefs. Ses fresques animées d’une facture remarquable, montrent que l’art khmer atteint alors son apogée. Dans la galerie nord, des épisodes du Râmâyana et du Mahâbhârata se succèdent relayés sur les murs de la galerie sud par les divinités hindoues : Râma le roi des singes, Shiva et Krishna.

On peut y voir également le roi Surayavarman II, fondateur d’Angkor Wat en audience. Peu avares de leurs efforts, les artisans ont produit dans la galerie un chef-d’œuvre : le barattage de la mer de lait, avec force détails : la naissance des figures mythiques, dieux et démons, Vishnou se préparant à l’immortalité, accompagné d’Indra et dans la mer de lait une faune marine fantastique.

Le sanctuaire très endommagé comprend la galerie aux mille bouddhas, pour la plupart en mauvais état. Il donne accès à la tour centrale et aux terrasses d’où le panorama sur Angkor est splendide. Les autres temples environnants méritent une visite.

Les autres temples

Ta Prohm, de style Bayon (XIIe s. et XIIIe s.) postérieur à Angkor Wat exalte la fibre romantique des visiteurs. Volontairement laissé dans l’état où il fut découvert, Ta Phrom a longtemps conservé une végétation dense, des herbes folles, les mousses recouvrant les visages sculptés sur les tours. De gigantesques fromagers embrassent les vestiges du temple.

Abritant 260 divinités, il fut l’un des sanctuaires les plus importants du XIIe s. La finesse des ornements et l’abondance des éléments architecturaux informent sur l’importance du site.

Contemporain de Ta Prohm, Preah Khan fut tout autant une ville qu’un lieu de recueillement. La végétation y a tracé également ses voies parmi les monuments. Les fresques représentant Bouddha et la déesse Terre sont en partie noyées sous les racines des fromagers.

Les groupes de Roluos et du Baray oriental apportent une meilleure connaissance des styles antérieurs à Angkor. Banteay Srei est connu pour l’élégance et la fluidité de ses décorations, romantiques à souhait.

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