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Que voir à Reykjavík ? Notre top 10

Vue sur la ville de Reykjavik depuis le parc Hellisgerdi. © Milan Szypura/Haytham-REA/Comptoir des Voyages

Par Fred

16 août 2022

Votre voyage en Islande commence dans la majorité des cas à Reykjavík. La capitale d'Islande – la plus septentrionale des capitales d'Europe – est née au tournant du IXe siècle. Douze siècles plus tard, la ville attire chaque année bon nombre de voyageurs. Tous plébiscitent en effet sa qualité de vie : offre culturelle variée et qualitative, vie nocturne animée, lien étroit avec la nature… Pour y avoir séjourné à plusieurs reprises, j'ai appris à mieux la connaître. Voici quelques-uns des lieux que j'ai le plus aimés, ceux où l'on prend vraiment le pouls de la ville.

  1. Le vieux Reykjavík
  2. Perlan
  3. L'église Hallgrímskirkja
  4. La salle de concert Harpa
  5. L'Hôtel de Ville et sa carte d'Islande en relief
  6. Le Saga Museum, plongée dans l'histoire de l'Islande
  7. Sólfar, le Voyageur du Soleil
  8. Stjórnarráðið, la maison du Gouvernement
  9. Le lac Tjörnin
  10. La maison Höfði
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Le vieux Reykjavík

Le quartier de Kvosin est le plus ancien de Reykjavík. C'est aussi le centre-ville et je vous y conseille une balade dans ses artères piétonnes. Vous pourrez y voir des maisons de couleurs vives, caractéristiques du style nordique. J’aime aussi profiter des nombreux magasins et partir en quête de bons restaurants.

La rue Adalstraeti, qui signifie « rue principale », est celle qui marque le centre historique. Elle était en effet le cœur commercial de Reykjavík au XVIIIe siècle. Au numéro 10, vous passerez ainsi devant la plus ancienne demeure de la capitale, bâtie en 1752. Cette bâtisse en bois appartenut notamment à Skuli Magnusson, père fondateur de Reykjavik. Je m’arrête d'ailleurs devant sa statue, à quelques mètres de là, dans le parc Fogetagardur.

© Milan Szypura/Haytham-Rea/Comptoir des Voyages
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Perlan

Un peu excentré, Perlan n'en mérite pas moins un détour. Comptez 40 minutes de marche depuis le centre-ville de Reyjavík et l'ascension d'une colline culminant à 61 mètres.

Bon à savoir
Depuis le centre-ville, vous pouvez aussi prendre le bus 18, direction Spöng um Grafarholt, arrêt Perlan.

Que trouve-t-on ? Six anciennes citernes constituant un réservoir géothermique et alimentant autrefois la ville en eau (chaude !) Aujourd'hui, le réservoir est devenu musée.

Le lieu est très photogénique : dôme aux faux airs de soucoupe volante, vaste et lumineux « jardin d’hiver », grand escalier en colimaçon… et même une réplique artificielle de Geysir.

J’adore ce site pour son époustouflante vue à 360° sur Reykjavík, dont on profite depuis la terrasse du quatrième étage. J’ai passé du temps à contempler la vue, tantôt vers la ville et les montagnes au loin, tantôt vers l’aéroport où l’on aperçoit le ballet des avions et des hélicoptères.

Il y a aussi moyen de s’y restaurer, dans la journée, à la cafétéria qui propose des plats plutôt quelconques et des gâteaux crémeux à en faire pâlir les pâtisseries viennoises… sans pour autant en égaler le goût. Mieux vaut donc dîner au restaurant panoramique situé sous la coupole. Un endroit exceptionnel lorsque le soleil est rasant, la vue sur Reykjavík étant tout simplement magique. Petit plus : le restaurant effectue une rotation toutes les deux heures pour permettre de profiter au mieux de la vue pendant le repas.

© jeafish/stock.adobe
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Hallgrímskirkja

Ce bâtiment à l’étonnante architecture de béton rappelle des orgues basaltiques. En parlant d’orgue, celui présent à l’intérieur de l’édifice est impressionnant, avec ses 5 275 tuyaux. Les passionnés de jeux vidéo des années 90 oublieront l’aspect orgue et noteront que les contreforts de sa flèche haute de 75 mètres présentent des graduations qui s’apparentent à une ligne pixelisée ! C’est bien involontaire, puisque l’église a été construite en 1945 et 1986.

L’austère et massive église Hallgrimskirkja n’est parée d’aucune peinture ni décoration. Pourtant, elle se prête volontiers à des photos en contre-plongée, prises depuis son parvis. Des photos encore plus réussies lorsque le ciel est tourmenté. La technique du HDR, en photographie, permet d’obtenir des clichés étonnants… Le gris du béton passe au gris foncé en cas de ciel couvert, mais aussi à l’orange lorsque le soleil est bas. À certaines époques de l’année ou pour ponctuer des événements, l’église est éclairée de nuit, généralement de manière inventive et jouant avec l’architecture contemporaine.

Placée devant l’église Hallgrímskirkja, la statue de Leif Eriksson regarde en direction de l’ouest. Donnée à l’Islande par les États-Unis en 1930, en souvenir du découvreur de l’Amérique du Nord, bien avant Christophe Colomb, elle a été sculptée par l’américain Alexander Stirling Calder.

Intérieur de l'église Hallgrímskirkja dans le sud-est du centre-ville de Reykjavik, en Islande. © Milan Szypura/Haytham-REA/Comptoir des Voyages
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Harpa

Harpa est une ode à la nature islandaise. Le bâtiment est le résultat d’une collaboration géniale entre les architectes Henning Larsen et l’artiste de renommée internationale Olafur Eliasson.

Ce qui frappe avant tout, c’est la beauté du bâtiment. Son enveloppe métallique extérieure, minérale et froide, est couverte de vitraux. Leur scintillement permet un jeu de lumière fascinant. Cette structure « cristalline » s’harmonise parfaitement avec son environnement. De plus, elle réagit volontiers aux couleurs de la ville, du ciel et de l’océan.

L’intérieur de Harpa contraste avec sa façade épurée. Les halls qui le constituent rappellent un massif montagneux. Le cœur du bâtiment évoque lui, le célèbre volcan Eyjafjallajökull. En effet, les couleurs rouge lave et noir cendre ont été choisies pour la salle de concert principale. On a tout de suite le sentiment de se trouver dans quelque chose de brûlant, de violent.

Si le bâtiment étonne le visiteur pour sa splendeur, il le surprendra également pour la qualité de son acoustique. Parfaitement équilibrée, elle a, elle aussi, été étudiée pour donner l'impression aux spectateurs de ressentir le grondement d'un volcan.

Harpa, salle de concert et centre des congrès de Reykjavík © Milan Szypura/Haytham-REA/Comptoir des Voyages
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L'Hôtel de Ville

Prolongez votre promenade vers le moderne Hôtel de Ville (Ráðhús Reykjavíkur), fait de béton et de… mousse. On doit sa conception en 1992 à un couple d'architectes anglo-islandais Margrét Hardardóttir et Steve Christer. L’édifice a les pieds (ou plutôt les colonnes) dans l’eau du lac Tjörnin.

J’ai passé du temps devant la gigantesque carte de l’Islande en relief qui se trouve dans la mairie, au sous-sol. Une réalisation à ne surtout pas manquer. Elle permet de se rendre compte des dénivelés dans le pays, qui passe totalement inaperçus avec une carte classique.

© Benedikt /stock.adobe
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Le Saga Museum

C'est à l’extrémité ouest du port que se trouve le bâtiment hébergeant le Saga Museum. Il raconte l’histoire de l’Islande et de ses sagas au travers de mannequins de cire représentant des personnages historiques ou légendaires et mis en scène dans des décors assez réussis. L’histoire de l’Islande est racontée en 17 scènes animées. J’ai adoré passer des sagas nordiques aux aventures de Leifur Eriksson, en passant par la catastrophe de la Peste Noire. À noter que le billet d'entrée inclut le prêt d'un audioguide pour une visite en français.

© Saga Museum
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Sólfar, le Voyageur du Soleil

La très belle sculpture métallique Sólfar, représentant le squelette d’un drakkar, domine le front de mer de Reykjavík. Il s’agit d’une sculpture de Jón Gunnar Árnason installée en 1990, un an après sa mort. Sólfar signifie « Voyageur du Soleil». Sa forme évoque les bateaux des vikings, mais ce n’est pas son propos : il symbolise simplement la quête vers des territoires nouveaux, le progrès et la liberté. En face se trouvent les montagnes qui bordent la baie de Flaxafoi, souvent baignées dans la brume, parfois coiffées d’une calotte de neige.

© Art N More /stock.adobe
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Stjórnarráðið, la maison du Gouvernement

La maison du Gouvernement (Stjornarráðið) héberge les bureaux du Premier ministre. L’édifice, qui date de 1765, est l'ancienne prison de Reykjavík. Elle fut ensuite la résidence des gouverneurs danois, des ministres du gouvernement islandais, puis du Président de 1973 et 1996. Depuis, c’est donc le Premier ministre qui y réside.

J’aime y voir un symbole de la politique en Islande : elle est de plain-pied, avec des fenêtres dépourvues de grille. Pas de mur d’enceinte, pas de clôture non plus, simplement une pelouse et quelques marches qui mènent à l’entrée. On ne note la présence d'aucun soldat ou policier. Et il n'y a pas même de caméra !

Le bâtiment est tout de même gardé par deux statues. Celle de gauche représente Christian IX, roi du Danemark entre 1863 et 1906. Celle de droite est un hommage à Hannes Hafstein, Premier ministre d’Islande.

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La maison du Gouvernement à Reykjavík © Fred Botton et Isabelle Compoint
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Le lac Tjörnin

Le paisible lac Tjörnin – dont le nom signifie « étang » – est un lac naturel, d’origine glaciaire, qui gèle entièrement en hiver, autorisant les promenades sur la glace et même la pratique du patin.

De nombreuses espèces d’oiseaux y trouvent refuge. Pour les observer, les ornithologues privilégieront la partie la plus au nord. Régulièrement dégelée avec de l’eau chaude provenant de sources géothermiques, elle est en effet la préférée des oiseaux. Parmi les espèces à observer : sternes arctiques, cygnes, oies et canards. Petit plus : une webcam montre le lac en temps réel et permet de voir évoluer toutes ces espèces, toute l’année !

Le paisible lac Tjörnin © Chloé Ruffin
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La maison Höfði

La route continue le long du front de mer jusqu’à arriver à une maison isolée perchée sur un petit promontoire couvert de gazon bien entretenu. C'est la maison Höfði, qui fut construite au début du XXe siècle par le premier consul de France en Islande.

Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev s’y rencontrèrent en 1986 pour d’importantes discussions menées en pleine guerre froide. Après tout, l’Islande est bien le point de rencontre entre les plaques tectoniques américaine et eurasienne.

Réputé pour être hanté parce que construit sur un ancien cimetière viking, le bâtiment fut abandonné, tomba en décrépitude, manqua de peu d’être démoli mais fut finalement restauré. Il appartient désormais à la ville, et la maison Höfði abrite des réunions municipales et des réceptions officielles.

© Dmitry Naumov/stock.adobe
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